….M.
V. a prononcé une fois le nom de son père qu'il n'a pas vu depuis
longtemps; jadis il avait peur des animaux, il ne les craint plus, il
caresse les chevaux et joue avec le chien du logis. Il est toujours agité
et disposé à se déchirer, quoiqu'il redoute le mal. Depuis un an
surtout, il déchire ses lèvres, se frappe la tête contre les murs et
les meubles, se donne des coups de poing dans les yeux ; il serait
dispose à l'onanisme s'il n'était surveillé, et il cherche à faire
des attouchements aux hommes et aux femmes. La planche XIX représente
cet imbécile maintenu par la camisole. On est souvent obligé de
recourir à ce moyen pour prévenir les accidents auxquels l'expose l'impulsion
continuelle à se frapper. |